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Sarah

 

Elle habille de pleurs tous les jours son ennuie

Elle accroche ses peurs aux ficelles de sa vie

Elle déjoue par cœur tous ces silences maudits

Elle parjure ses douleurs, repliée dans son lit

 

(refrain)

Sarah, Sarah, Sarah

Où es-tu petite fille au cheval de bois ?

Dans tes yeux qui brillent, pour la première fois,

Je vois Varsovie.

 

Elle nous raconte hier cette valse à trois temps

Ces chansons de guerre elle n’avait que huit ans

De longs convois de fer et son père hurlant

Des cris de mères qu’on arrache les enfants

 

Sur la glace givrée, elle dessine ses frères

Aux gelées du passé elle revit son enfer

Cette guerre m’a volé l’esprit de ma mère

Des espoirs envolés au fond d’un ossuaire

 

Fillette femme,  quel comble si je suis

Déjouant l’infâme, tu as pu donner la vie

Au sang de ma flamme, coule leurs espoirs aussi

Dans l’éclat de tes larmes, brille mon étoile jaunie

 

Tu m’as quitté hier pour rejoindre leur mur

Je déposerai mes pierres, je serai votre futur

Vivant en homme fier oubliant mes blessures

Je serai pour ma mère, Varsovie,  je te le jure

 

Semant leurs mémoires au présent de ma vie

Je conterai vos histoires à mes enfants aussi

Nous serons votre gloire vainqueur d’aujourd’hui

L’Étoile d’or, l’espoir et la fierté de Varsovie. 

 

Sarah, Sarah, Sarah

Où es-tu petite maman au cheval de bois ?

Dans tes yeux qui se ferment, pour la dernière fois, (bis)

Je vois Varsovie.(rep 2)

 

31 mai 2013 ©MiElCo

 

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