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L'Abandon

 

Longueur folle, frigide, qui me transperce les os, crucifiant ma moelle, me remontant le dos, court-circuitant ma cervelle folle, l’œil hagard sans mot dire comme un sot

 

Je contemple les stries givrés du carreau, ma vie vide défile  noir et blanc, tel un vieux film de Charlot, au son du piano mécanique, faisant fi des coups bas, des lanceurs de briques.

 

Et l’attente qui ne fini plus d’attendre, inspirant une décadence désespérante de tout mon ego, emprisonnant mes sourires, mes élans, mes désirs me laissant Ko…

 

Longueur asséchée, collant ma langue au palais divin, bouche entrouverte, lèvres gercées, déclanchant ce tsunami de larmes et de cris, vengeant mon âme assoiffée qui gît. 

 

Vivant chaque seconde cet éternel conflit, abandonnant mon confort, fané comme une feuille, pour mourir isolé de mon arbre, piétiné au gré des marchants de vérité.

 

Quel espace dois-je atteindre pour oser vivre, je n’existe plus, mes amours dérivent,  oublié, j’implose d’amour perdu, je suis débiteur de mon propre bonheur décu

 

Je ressens ta brûlure, l’isolement, ton épée acéré m’hara-kiri, on m’isole, on me fuit, on m’isole tant, je meurs en silence, décrivant chaque foutu moment

 

 Ange ou démon, je m’en fou éperdument je vais crever de toute façon...

MiElCo © 21 août 2013

 

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